Culpabilisant de s’être masturbée, Alice, étudiante dans un lycée religieux va entamer une retraite pour tenter de se réconcilier avec Jésus.
Pleine d'esprit sans pour autant renier son humour, l'histoire suit l'apprentissage sexuelle rocambolesque d'Alice, une adolescente naïve à l'aube du nouveau millénaire (et donc sans internet... pas de bol), frappée par une fausse rumeur au coeur de son lycée catholique hyper prude (" le sexe c'est le mal, et y succomber hors mariage mène à la damnation "), et qui se voit obligé de rejoindre une retraite religieuse, un contexte compliqué ou, étonnamment, elle fera son apprentissage. Tendre et perspicace, maîtrisant miraculeusement son ton tout en prenant au sérieux son sujet (et sans diaboliser les croyants les plus fervents), Yes, God, Yes, non sans quelques couacs dans son rythme, évite les clichés faciles et désarme par sa sincérité rafraîchissante.
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Comme Yes, God, Yes est aussi une comédie satirique, on peut le rapprocher d’autres exemples du genre, tels Saved!, teen-movie corrosif en lycée conservateur sorti en 2005, dans lequel une jeune fille croyait recevoir une vision lui ordonnant de « guérir l’un de ses amis de son homosexualité ». La bande-annonce du film laisse deviner une comédie adolescente entre humour et un léger côté dramatique. Les gags répondent présents, mais la critique sociale également.
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Amusante illustration de l’endoctrinement de masse, infligé par les affligeants allumés du bulbe, aux serviles naïfs ! souligné par une excellente prestation de Natalia Dyer !
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